A quelle vitesse les particules fondamentales oscillent-elles ? Une réponse étonnante à cette question apparemment sans importance nous vient du Brookhaven National Laboratory à New York, (aux USA) et pourrait non seulement indiquer que le modèle standard de la physique des particules est incomplet, mais aussi que notre Univers est empli d'un type de particules fondamentales non détecté jusque là. Précisément, le muon, une particule qui présente des similarités avec les lourds électrons, a été étudié depuis 1999 pour ses oscillations relativement grandes dans une expérience appelée g-2 (prononcer "g moins deux") (voir photo ci-dessus). Le résultat galvanise d'autres groupes expérimentaux tout autour du monde afin de confirmer ce résultat et pousse les théoriciens à mieux le comprendre. La vitesse d'oscillation est sensible à un étrange océan de particules virtuelles qui surgissent de nul part. La vitesse d'oscillation inattendue pourrait indiquer que cet océan abrite des particules virtuelles, dont les contre-parties supersymétriques presque invisibles des particules connues. Si c'est le cas, un univers presque invisible de particules réellement supersymétriques pourrait exister tout autour de nous.